AUDET, Jean-Marc. (1915-2003). In Montreal, on March 27, 2003, Jean-Marc Audet passed away peacefully at the Royal Victoria Hospital. He was the son of the late Mrs. Jean-Louis Audet (nee Duckett) and the founder of “Les Studios Marko”. He leaves his wife Marguerite (nee Laflamme), his daughter Anne-Marie (M.D. MSc. SM.FACD), his son Jean-Pierre (Julie Donohue), his cousins Raymonde Taschereau (Duckett), and many brothers and sisters-in-law, nieces, nephews and friends. Private funeral service requestred by the family. Donations to the Royal Victoria Hospital Foundation in his memory would be most appreciated. Direction: Centre funeraire Cote-des-Neiges (514) 342-8000.
1960-1980 Émergence des studios indépendants
L´avènement du multipiste s´accélère à partir du milieu des années 1960, avec l´arrivée du magnétophone Ampex 440 quatre pistes. Avant l´arrivée d´André Perry, RCA détient toujours l´avance, disposant d´un magnétophone huit pistes.
À cette époque, les petits studios doivent créer leurs outils, telle une chambre d´écho dans une salle de bain. Les grands studios tels que Marko, Stereo Sound et RCA possèdent des chambres d´écho naturelles et des graveurs onéreux. Les petits studios doivent accomplir la postproduction chez ces grands joueurs ou chez Sound Scription Service.
Gatien Roy, du studio Stereo Sound situé dans le quartier Côte-des-Neiges au pied de la montagne, a fait beaucoup d´enregistrements d´artistes populaires dans ces années. Un trou dans le mur faisait office d´isoloir pour la batterie. Quelques ingénieurs du son montréalais se font remarquer dont Harvey Robitaille, Gilles Poirier, Guy Charbonneau, Ted Healy, Michel Éthier, Pierre Tessier et Marcel Gouin. Harvey Robitaille est reconnu en tant que technicien de son en spectacle. Il est habile à enregistrer les instruments acoustiques et les voix, ce qui lui a valu de travailler pour le Montreal Jubilation Choir et la première aventure de Starmania. Guy Charbonneau et Marcel Gouin sont reconnus pour leur minutie, préoccupés par la qualité, la mise au point et l´amélioration des équipements. Tous les deux ont mis sur pied des studios mobiles pour capter des concerts, l´un aux États-Unis, le deuxième au Spectrum de Montréal. Éthier a été le premier québécois à recevoir un Juno. Il a travaillé chez RCA, chez Perry et chez Tempo, développant une réputation de rapidité et d´efficacité. Pierre Tessier a œuvré chez Stereo Sound et a fondé le studio Saint-Charles.
Les studios indépendants profitent de la concurrence entre RCA et London pour la gravure et le matriçage (mastering) des disques. En 1965, on gravait en mono pour les 45 tours, et parfois en stéréo pour les 33 tours. Au Québec, la tendance dans la réalisation de disques est d´imiter les productions américaines. Par manque de connaissances et d´outils, on laisse passer des sibilances et des petites distorsions dans les hautes fréquences ainsi que des effets de basses fréquences qui sont difficiles à graver. Pendant la décennie suivante, la situation se redresse rapidement. La qualité des techniciens et des équipements n´a alors souvent rien à envier aux productions étrangère.
La Phonothèque québécoise est un organisme de diffusion et de conservation du patrimoine sonore.
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