
Ma grand-mère est autrice, ou plutôt auteur–e comme elle l’a toujours prononcé, insistant depuis longtemps sur le féminin de sa position tout en conservant l’appelation plus classique. J’aime tous ses livres, pour différentes raisons, parfois strictement sentimentales et familiales, parfois pour des raisons plus directement littéraires car elle a un sacré style, en plus d’une force de travail et de la rigueur héritée des cours classiques, une imagination déjà débordante conjugée à une vie matière à thrillers, polars et récits diplomatiques dans une forme d’autofiction instruite, fouillée.
Elle travaille en ce moment même à la rédaction d’une biographie surprenante de sa vie et celle de son mari, et j’ai le privilège de la suivre depuis mon adolescence dans l’élaboration de son oeuvre tardive, enrichissant à travers elle mon rapport à la littérature et l’écriture, et d’autres choses plus précieuses encore. Une bibliographie commentée de ses livres et des inédits suivront un jour, c’est mon souhait et le sien j’en suis certain.
Sortie rue Cambon (2004)

Les Enfants d’Annaba (2006)

Les Charteuses (2008)

Un homme sincère (2010)

Une affaire de conscience (2010)

La Menace du Cygne (2012)


