En octobre 2015, j’arrive à Paris pour y vivre quelques mois, la première fois en presque vingt ans. J’avais quitté la ville enfant, logé et nourri par mes parents, je la retrouve adulte, toujours logé et nourri mais cette fois par mes grand-parents, Si j’y viens d’abord par amour, je cherche néanmoins à travailler dans la capitale. Coup de chance, après quelques contrats courts en évènementiel, au Grand Palais et dans des salons commerciaux problématiques, je me retrouve médiateur pour une exposition sponsorisée par Olympus au Palais de Tokyo, c’est loin d’être glorieux mais j’ai un pied dans la porte. Une fois l’expo terminée, j’arrive à me faire embaucher à l’accueil du Palais et y resterait pour la durée de la grande exposition Giorno organisée par son lover Ugo Rondinone. J’en garde deux chandails noirs THANX 4 NOTHING en taille S et M et le souvenir indélébile d’une lecture de l’artiste dans le grand hall du premier sous-sol du Palais, dont je cherche encore les images noir et blanc captées avec l’appareil fourni par la marque japonaise.